Salon de Limoges

SOMMAIRE

1. En déambulant dans les allées...

2. L'exposition de motos italiennes.

1. En déambulant dans les allées...

Organisé tous les deux ans par les bénévoles de la FFMC 87, le 13ème Salon de la Moto de Limoges a fermé ses portes dimanche soir, après avoir connu un franc succès, malgré une météo pour le moins capricieuse.

Comme dans toutes les manifestations de ce genre, on retrouve la recette classique avec les concessionnaires locaux, les distributeurs d'accessoires, les acteurs du milieu de la compétition ainsi que diverses animations. Justement, puisque nous parlons d'animation, les membres du Team Aerial, qui devaient faire cinq exhibitions lors de ce week end, ont du se résoudre à ne présenter l'étendu de leur talent qu'à deux reprises, contraints d'attendre une hypothétique éclaircie sur le balcon du Palais des Expositions. Cette activité à haut risque ne supportant pas l'approximation, il était hors de question de jouer avec la sécurité des pilotes.

Revenons à l'intérieur du salon: ce qui caractérise celui qui fait l'objet de ce reportage, c'est qu'un effort tout particulier est porté sur le thème choisi pour chaque millésime.

Cette année, c'est la moto italienne qui était à l'honneur, avec un pavillon entièrement réservé à cet effet. Le hall principale proposait également son lot de surprises. Allez. Suivez nous dans les allées du Palais des expositions...

Honneur à l'organisation avec cette splendide Bruneau à refroidissement liquide, datée du début du siècle dernier.

Le stand du club local d'"antiquités", l'Amicale Limousine de Motos Anciennes, n'était pas en reste avec cette Ratier fraîchement restaurée par son propriétaire.

Deux ancêtres affichant à leur compteur respectif un bon siècle d'existence, à savoir une Motosacoche et une Magnat-Debon, côtoyaient quelques autres machines faisant la fierté de leur propriétaire.

L'endurance était représenté par le Team 2R ainsi que par les célèbres pompiers du Team 18. Le GMT 94 avait également prêté sa Yamaha R1 aux couleurs entres autres, de la Mutuelle des Motards.

Sur le stand Harley Davidson, une J18 ainsi qu'une WL civilisée tenaient compagnie aux trike Q-Tek que vous avez pu découvrir sur Caradisiac (pour vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici).

Le rallye raid s'était également fait une petite place sur divers stands du salon.

Les machines du "Joe Bar Team", regroupées par un passionné (et ses complices), étaient mises en scène pour le plus grand bonheur des amateurs de la fameuse BD.

Les vaisseaux de la marque Victory s'installent petit à petit dans l'hexagone. Si les avis sont partagés, le moins que l'on puisse dire, c'est que les modèles n'ont pas laissé les visiteurs indifférents.

Le fabricant de side-cars Héchard exposait deux attelages dont cet Triumph Thruxton du plus bel effet...

Ambiance Rock'n Roll sur le stand des organisateurs du Dream Fish Kustom Party qui nous annoncent leur troisième festival Rockabilly du 18 au 20 mai 2012 à Allassac en Corrèze.

Terminons ce premier tour d'horizon par ce spécialiste de motos et pièces d'occasions qui proposait de nombreux modèles à moins de 1000 euros.

SOMMAIRE

1. En déambulant dans les allées...

2. L'exposition de motos italiennes.

2. L'exposition de motos italiennes.

Un des moments forts de ce treizième salon de la moto de Limoges est certainement les quelques dizaines de mètres que Giacomo Agostini a parcouru à plusieurs reprises au guidon de sa MV Agusta, moteur en marche. Dire qu'il fallait jouer des coudes pour appercevoir le roi Ago sur la belle italienne est un doux euphémisme mais l'instant était magique pour tous ceux qui n'ont jamais vu le duo sur un circuit.

Beaucoup plus calme, l'exposition installée dans le deuxième pavillon nous présentait, en quelques cent soixante machines, une partie de la très riche histoire de la moto italienne, à commencer par cette 250cc Aermacchi ex Renzo Pasolini de 1972 en provenance de "l'écurie Gérald Motos".

Dans la même marque, voici deux 250 et une 500, en provenance de la collection d'Alain Cortot.

Restaurée "comme neuve", cette Benelli 250cc d'avant guerre était l'un des nombreux modèles de la marque exposés au salon.

Le marché militaire a toujours intéressé les constructeurs, synonyme de gros volume de vente; par contre, l'esthétique ne devait pas faire parti des cahiers des charges...

N'est-il pas mignon ce petit 80cc Ceccato? Le "Tragatsch nous apprend que cette marque a produit une vaste gamme de motos deux temps et quatre temps de 1950 à 1963.

Difficile de ne pas penser immédiatement à Ducati dès que l'on parle de motos italiennes...

Encore une belle illustration du savoir-faire italien; des pilotes comme Mike Hailwood, Tarquinio Provini ou Carlo Ubbiali ont couru sous les couleurs de cette marque. Nello Pagani remportera le tout premier championnat du monde de vitesse 125cc en 1949 sur FB Mondial.

Encore une très ancienne marque puisque c'est en 1909 que Giuseppe Gilera construira sa première machine...

Le Laverda Club de France présentait une belle brochette de machines, comme cette 1000ccjamais été importée en France.

Le constructeur Maserati, surtout célèbre pour sa production de voitures de sport, tenta de produire des motos de 1953 à 1961, mais avec moins de succès...

Depuis 1921, la firme de Mandello del Lario, fondée par Carlo Guzzi et Giorgo Parodi, s'est imposée comme un des principaux constructeurs de motos en Italie. Du monocylindre au V8 en passant par les engins militaires, toutes les voies seront explorées avec plus ou moins de succès.

Lorsqu'un triporteur Peugeot croise la route d'une Moto Morini, une escapade dans les fourrés peut donner lieu à des spécimens ma foi pas si mal réussis... même si personnellement, je préfère la 125cc de GP...

En plus de la MV3 réplica d'Agostini, d'autres machines de la marque étaient présentes, dont cette "Magni" de 1971.

Peu connue en France, la marque Parilla produira de nombreux modèles de 1946 à 1967, dont cette 175cc "Bassotto" de 1953.

Belle restauration pour ce 125cc sport de 1953...

Difficile de parler de deux roues motorisé sans évoquer les scooters; ces derniers étaient bien représentés dans ce salon.

Encore une marque peu connue en France; Sertum fabriquera des motos de 1931 à 1951, dont cette 500cc de 1938 présentée ici dans son jus d'origine.

Bien évidement, vous n'avez ici qu'un bref aperçu de ce que proposait ce salon. Reste à savoir maintenant ce que les organisateurs vont bien pouvoir nous proposer pour 2014?...